Automate de Collatz
N
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Différences

Suite impaire : 0 étapes

Automate : 0 itérations

Créations : 0

Suppressions : 0 0 circle

N :

Exposants :

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Saisie

Automate

Un automate de Collatz est constitué d’une grille unidimensionnelle dont les lignes verticales, appelées barres, peuvent recevoir ce que je nomme un pion (par analogie avec le plateau d’un jeu). La grille n’a pas nécessairement d’origine ni de longueur définie. Le premier pion peut être posé sur n’importe quelle barre.

Les pions délimitent des groupes d’au moins une cellule (les premier et dernier pion représentent une exception. Voir ci-dessous). Le nombre de cellules que compte chacun des deux groupes entourant un pion définissent le voisinage de celui-ci.

Règles de déplacement des pions

Les déplacements s’effectuent en commençant par le dernier pion, puis l’avant-dernier, etc., jusqu’au premier. L’ensemble des déplacements est nommé une itération, à l’issue de laquelle l’automate se trouve dans un état différent de son état antérieur. Une itération étant basée sur l’état de l’automate avant qu’elle ne débute, donc sur le voisinage préétabli de chaque pion, lorsque l’un d’eux est déplacé le voisinage de son prédécesseur n’est pas altéré. On peut représenter ceci en ajoutant des pions fantômes, ou guides :

Le pion rouge vient d’être déplacé de deux cellules. C’est maintenant le tour du pion bleu, mais la valeur de son déplacement sera basée sur un groupe de droite de une cellule, non pas trois.

Lien avec le problème de Collatz

A compter du premier pion, les barres représentent les exposants successifs de 2 :

Toutefois, les déplacements reposant uniquement sur les différences entre les exposants, aucune valeur numérique n'est assignée aux pions.

Quel que soit son état initial, l'automate auquel on applique de manière répétée les règles définies ci-dessus, finit par éliminer tous ses pions sauf un, ce qui reste bien sûr à démontrer. Aucune règle n’étant applicable à un pion unique, l’automate s’arrête. Cet unique pion représente 20 = 1.

On admettra cependant que la règle (gauche, droite) = (≤ 1, ≠ 1) = (0, 0) peut s’appliquer. Dans ce cas, le pion unique sera indéfiniment déplacé de 2 cellules sans que le nombre 1 qu’il représente ne change jamais. C’est l’équivalent du cycle trivial.

On note par ailleurs que l'avant-dernier état de l'automate est constitué uniquement de groupes de 2 cellules, qui seront éliminés à l'itération suivante (testez la liste de différences 2,2,2,...). Tout nombre égal à 20+22+24+26+ ... est en effet un prédécesseur impair de 1 dans une suite de Collatz.

Fonctionnement

Exécuter une itération de l’automate revient à faire 3N+1 suivi de une ou plusieurs divisions par 2. Dans les deux cas on obtient le successeur impair de N dans une suite de Collatz. Comment procède-t-il ?

Le nombre de fois que 3N+1 peut être divisé par 2 correspond donc au nombre de cellules dont le premier pion s'est déplacé.

A l'issue de chaque itération, l'application affiche la nouvelle valeur de N ainsi que la liste d'exposants de 2 (virtuels) correspondant à la position de chacun des pions relativement au premier. Notez que cette valeur relative entraîne le fait qu'un déplacement de k cellules du premier pion décrémente automatiquement l'exposant de tous ses successeurs de k unités. Si vous avez déplacé manuellement un ou plusieurs pions, cliquez sur "Données actuelles" pour que s'affichent les données correspondant à l'état en cours de l'automate.

NB : les données en question sont calculées au moment de leur affichage. Il est important de comprendre que l'automate ne les utilise pas dans le cadre de son fonctionnement. Il n'utilise en fait aucune donnée, c'est un processus purement mécanique, comme si on le mettait en oeuvre à l'aide d'une grille sur laquelle on aurait disposé des pions de Dames.

Historique

Cet automate est la troisième étape d’un travail de recherche dont on peut trouver le détail et les outils de calcul sur cette page. La colonne "Différences" est à l'origine de ma réflexion sur la possibilité d'en déduire un ensemble de règles qui les rendrait indépendantes des exposants, celles appliquées à ces derniers conduisant à un algorithme inutilement compliqué (colonne "Transformations").

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